Aujourd’hui, une Église en rénovation
Ce chapitre de la main de l’Évêque, nous parle davantage de l’évolution récente de cette portion de l’Église qui est aux Seychelles.
Le dernier quart du 20e siècle, depuis l’Indépendance du pays en 1976, fut un temps d’épreuves pour l’Église des Seychelles avec le départ définitif des Pères Capucins et la nationalisation des écoles Catholiques.
Par ailleurs au début de ce 21e siècle, l’Église doit faire face à de nouveaux défis, notamment : la croissance d’une société sécularisée, indifférente au fait religieux, le développement socio-économique du pays qui promeut l’individualisme, la présence de groupements religieux divers et nombreux, certains opposés à la foi Catholique…
Toutefois, malgré ces défis et ces difficultés, l’Église a pris résolument le chemin d’un renouvellement en profondeur, en s’appuyant sur les grandes orientations du Concile Vatican II.
Ceci est apparent non seulement en voyant la rénovation des infrastructures du Diocèse, mais surtout à travers la mise en oeuvre des priorités pastorales décidées par l’Évêque et ratifiées par l’Assemblée du Conseil Pastoral Diocésain. Afin de promouvoir le rôle du laïcat, les
paroisses s’efforcent de transformer leur mode de fonctionnement selon un schéma préétabli. Le retour des Pères Capucins (à travers leur province de Madagascar), l’arrivée des Pères Spiritains d’Afrique et des Pères Carmes de Madagascar ont renfloué les rangs du Clergé.
Des nouvelles communautés et des mouvements de laïcs nouveaux ont pris leur place à côté des regroupements établis depuis longtemps dans le Diocèse.